MaPrimeAdapt’ est une aide accordée par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) finançant les travaux d’accessibilité : l’adaptation des logements pour les personnes âgées et en situation de handicap.
Elle peut bénéficier aux propriétaires occupants ou bailleurs.
Des travaux d’accessibilité
Les dépenses couvertes sont assez précisément définies par le dispositif et découlent des besoins spécifiques qui seront préconisés dans le diagnostic logement autonomie.
Les travaux d’adaptation financés par MaPrimeAdapt’ concernent, par exemple, le remplacement de la baignoire par une douche de plain-pied, l’installation d’un monte-escalier électrique, la pose de mains courantes, l’élargissement des portes, l’adaptation des revêtements ou encore l’accès direct au logement.
Dans tous les cas, un accompagnateur AMO (assistant à maîtrise d’ouvrage) vous assiste obligatoirement pour vous aider à définir votre projet de travaux et vous accompagner dans sa réalisation.
Le niveau d’incapacité
Le financement MaPrimeAdapt’ est conditionné à un certain niveau d’incapacité d’un des occupants. La condition n’est pas la même pour l’occupant et le bailleur.
Elle est en fait plus libérale pour le second, comme nous le verrons plus loin.
MaPrimeAdapt’ pour les occupants
Pour le propriétaire occupant, il faut que vous ou un membre de votre foyer :
- soit âgé de 70 ans ou plus,
ou - soit âgé de 60 à 69 ans sur condition de GIR (groupe iso-ressources),
ou - aie un taux d’incapacité supérieur à 50 % ou bénéficie de la prestation de compensation du handicap (PCH).
A cela s’ajoute une condition de ressources : le revenu dois être classé dans la catégorie ressources « modestes » ou « très modestes.
Notez que le dispositif est aussi accessible pour les locataires occupants.
Il ne semble pas qu’il y ait de plafond prédéfini, mais le montant semble contraint par l’analyse des travaux utiles par l’organisme.
MaPrimeAdapt’ pour les propriétaires occupants
Pour le propriétaire bailleur, cela dépend si le logement est en location ou non. S’il y a un locataire, l’aide est conditionnée si les travaux d’adaptation sont réalisés pour le locataire en place et que ce locataire :
- a une perte d’autonomie attestée par un GIR (groupe iso-ressources),
- ou a un taux d’incapacité supérieur à 50 %,
- ou bénéficie de la prestation de compensation du handicap (PCH).
Si le bien est à louer, il faut signer une convention avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) pour bénéficier de l’aide.
L’aide peut aller jusqu’à 21 000 € par logement (35 % de financement d’un plafond de travaux de 750 € par m², limité à 80 m²).